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Albums de peintures et dessins originaux.

Certains albums sont très fournis et comportent plusieurs pages.

Cliquez sur les images pour les agrandir.

  • Animaux

    Oserais-je vous le dire? Les animaux ne m'inspirent pas beaucoup. Ils peuvent donner lieu à des images pittoresques avec leur tête inexpressive, leur regard absent (excepté de temps en temps les chiens), mais ça ne va guère plus loin. J'admets qu'il y a des animaux de compagnie qui s'avèrent plus attachants que d'autres, comme ce chat de gouttière, maintenant parti "ailleurs" et à l'égard duquel les miens manifestaient une sorte d'affection, et moi-même également un peu, par contagion. En fin de compte, nos frères inférieurs comme on dit, demeurent aussi impénétrables qu'un ordinateur par leurs réactions parfois inattendues et, pour ce qui concerne les bêtes, agressives voire dangereuses (je n'ai tout de même jamais vu un portable sortir ses griffes). Bref les uns et les autres - bestioles et outils d'informatique - sont de véritables extraterrestres en ce sens qu'ils ont ceci en commun : ils sont difficiles à cerner et ils en arrivent à donner l'impression d'avoir commencé à fusionner avec l'intégration de puces et de souris dans nos PC ! (copyright Jean-Michel Cagnon).

  • Architectures religieuses

    Ce qui frappe au premier abord c'est l'harmonie et la hardiesse des courbes. L'oeil se plaît à suivre le tracé des structures qui charpentent l'édifice et incitent au recueillement et au silence. Oui on peut faire le silence en soi, même au milieu d'une foule qui déambule dans l'église.Entrer dans un édifice religieux c'est amorcer une brève étape, une retraite momentanée, une rupture avec le tohu-bohu extérieur. Croit-on? Ne croit-on pas? Sincèrement qui peut répondre définitivement à cette question? L'essentiel est de se retrouver et de sentir confusément qu'on est peut-être au seuil d'autre chose, d'autre part... Je n'en dis pas plus. A chacun sa propre expérience. Mais je demeure persuadé que les limites de notre monde vivant seront un jour brisées... tout comme les ruines d'une abbaye continuent de témoigner d'une existence passée, laquelle se perpétue, ailleurs, autrement.Il faut bien admettre que seuls les bâtiments de confession catholique ou orthodoxe inspirent ces pensées, les temples protestants étant caractérisés par un dépouillement lié à l'Histoire que je comprends d'ailleurs parfaitement. Il est vrai également que l'on peut critiquer une surcharge décorative dans certaines cathédrales, allant jusqu'à distraire de l'essentiel.Mais lorsque dans ce domaine un juste milieu est atteint, que ce soit dans une église de campagne ou une imposante basilique, alors la magie opère pourvu que l'on soit disponible à cela.(copyright Jean-Michel Cagnon).

  • Campagne

    L'on dira que le pessimisme m'empêche de jouir pleinement des beautés que l'existence veut bien parfois nous accorder. Les images que vous allez voir montrent pour la plupart une campagne sous ses plus beaux atours. C'est en fait ma démarche de chasseur d'image, de demeurer à l'affût, pas forcément statique; de choisir ou de tirer parti du meilleur éclairage possible; d'étudier l'angle de vue qui permette de mettre en évidence la plastique harmonieuse d'une frondaison, d'un relief; d'introduire dans l'immensité du décor un personnage qui donne une sensation de vie... La vie parlons-en : nos campagnes actuelles  sont souvent vides de populations rurales, d'animaux de ferme, de bruits et de rumeurs des activités agricoles. Les gens ne se promènent plus. Seuls les chiens  errants importunent le randonneur. Tout cela est bien dommage mais ne doit pas non plus nous inciter à idéaliser un passé constitué - faut-il le rappeler - d'une vie rude, très rude. La splendeur d'un feuillage automnal ne compensait pas pour autant la rigueur des hivers neigeux. Elle ne compensait pas hier l'absence de l'eau courante ou les soucis de subsistance, pas plus qu'elle ne compense aujourd'hui l'isolement ni ne résout les questions de pérennité d'une activité... Pourtant que la campagne est belle...(copyright Jean-Michel Cagnon).

  • Créateurs Musicaux

    Les lecteurs qui fréquentent régulièrement "Une Vie Fantastique" auront compris que l'auteur de ces lignes apprécie beaucoup la musique, particulièrement la musique classique. Je ne m'étendrai pas sur ce sujet, mes motivations, mes préférences, l'ayant précisément déjà fait par ailleurs. On aura aussi remarqué que quelques-unes de mes images - dessins ou photos - sont inspirées par des oeuvres musicales. Les esquisses qui suivent représentent dès lors un modeste hommage aux créateurs artistiques - compositeurs et exécutants - sans lesquels il manquerait quelque chose à ma (notre) vie quotidienne. Hormis Jean Ferrat visible dans l'album "La mer", je n'ai encore représenté personne du monde des variétés. Allons, il me reste encore du travail...(copyright Jean-Michel Cagnon - Janvier 2014) PS : Des lignes horizontales apparaissent sur certains dessins. Elles sont dues au support que j'étais obligé d'utiliser et dont je me serais passé bien volontiers.

  • Des lieux et des hommes

    Il en est des lieux comme des hommes (et des femmes). Les premiers comme les seconds vous empreignent plus ou moins de leur personnalité. Libre à chacun d'accepter ou de refuser cette influence.Ils laissent à jamais un souvenir de leur passage dans votre existence. En bien ou en mal. Et ceci indépendamment de la durée de leur fréquentation. En bien : c'est le sourire d'une inconnue croisée dans la rue et que vous ne reverrez pas, c'est la sagesse ressortant d'une conversation confidentielle, c'est la paix insufflée par l'harmonie d'un site... En mal : c'est la phrase assassine décochée par un tiers et dont la blessure résiduelle ne cicatrise jamais, c'est le ressentiment à la suite d'un affrontement, c'est le rejet d'un paysage déplaisant ou hostile... Il est aussi des lieux et des humains qui ne vous marquent pas par suite de leur banalité.La réciprocité joue : chacun d'entre nous imprime également sa marque chez les autres. Quant aux lieux, nous projetons sur eux des émotions ou des sensations inspirées par leur contemplation. Echange, tant avec des êtres vivants qu'avec des endroits physiques ou des biens matériels. Au point que quelqu'un (Lamartine) s'interrogea un jour : "Objets inanimés avez-vous donc une âme?" (copyright Jean-Michel Cagnon)

  • E comme étrange

    Etrange, étranger, à une lettre près ces deux mots ont un "air" différent et en même temps un "air" de similitude. Est étrange ce qui semble étranger au rationnel, à la réalité tangible, ce qui entrouvre l'accès à l'imaginaire et à la poésie. Je crois que nous avons tous besoin de "fréquenter" l'étrange. C'est une bouffée d'oxygène dans nos vies stressantes au possible. Inutile de le chercher. Parce qu'il est plein de fantaisie, il peut parfois susciter dans notre esprit des scènes singulières telles que des arrêts du temps, des engloutissements maritimes, des "valses de planètes", des télescopages d'images, des nuits transfigurées... En un mot il vient amicalement nous rendre visite, pour peu que l'on sache stimuler son imagination ou ses souvenirs magnifiés par celle-ci. Malheureusement certains individus, abusant de la crédulité de leurs semblables, corrompent l'étrange et le déguisent pour s'amuser à effrayer et à faire croire ce qui n'est pas. L'honnêteté consisterait à admettre que l'étrange révèle des domaines - scientifiques - qui échappent encore à nos connaissances - religieux - qui relèvent de la foi. A l'instar de l'étrange, j'entrouvre une porte, sur le débat science et religion, que je me garde bien de refermer laissant à chacun le soin d'aller ou de ne pas aller plus loin...(copyright Jean-Michel Cagnon).

  • F comme femme et fleur

    Heureusement que la beauté et la douceur existent dans notre monde dominé par la brutalité...Les fleurs arpentent la Terre, donnant à celle-ci un équilibre harmonieux.Les fleurs arpentent notre existence, donnant à celle-ci la faculté d'être supportable.De la fleur à la femme le poète franchit le pas.Je ne suis pas poète.La fleur me paraît parfois épineuse, mais elle demeure si jolie !La femme n'est pas toujours l'avenir de l'homme, mais outre sa joliesse elle possède des qualités de coeur et de courage inégalées.Et c'est pourquoi, sans l'une et l'autre, nous ne saurions vivre...(copyright Jean-Michel Cagnon)

  • Faits divers

    Non, il ne s'agit pas des faits divers de la presse quotidienne, des "chiens écrasés" comme on les appelle trivialement. Cette page se veut le rassemblement de quelques images intimes qui constituent la trame de l'existence de chacun et peuvent révéler des petites anecdotes intensément vécues. On aura le loisir également d'y trouver des vues symboliques, à l'origine de réflexions sur notre condition humaine, ceci sans aucune prétention de se prendre la tête entre les mains ! Bref des faits divers de notre vie, dont Maupassant disait "qu'elle n'est jamais si bonne ni si mauvaise qu'on croit".(copyright Jean-Michel Cagnon)

  • Graphismes

    Lumière, je dessine en ton nom : voilà bien une manière emphatique de traduire le terme "photographie".Toutes les techniques de l'image figurative - dessin, peinture...- s'attachent à reproduire la réalité avec plus ou moins de réalisme. Ce dernier n'est pas un but en soi, il serait même à éviter, courant le risque de donner du modèle une vue d'une exactitude desséchée. Sans aucune sensibilité. Par le biais de son oeuvre l'émotion de l'artiste s'exprime avec retenue, pour amorcer un échange avec le spectateur et déclencher en lui une sensation en réponse, propre à chacun. Stimuler l'imaginaire du visiteur, quoi de plus noble? Toute image, figurative ou abstraite, devrait - en cela réside sa valeur - répondre à cette mission. L'une ou l'autre se servent entre autres d'artifices tels que la solidité structurelle, les lignes de force savamment positionnées, les contrastes ou les rapprochements étudiés de gris ou de couleurs, en un mot le graphisme. Graphisme créé par l'auteur. Ou bien suggéré par la nature du modèle : un contre-jour violent, un paysage rehaussé par la neige, des voisinages d'ombres et de lumières, un sujet gracile, etc... Dans cette seconde hypothèse, apparaît une complicité muette entre le créateur et son modèle...(copyright Jean-Michel Cagnon).

  • Humour

    Il m'arrive parfois de déclarer, en forçant le trait, qu'une maison sans livres c'est une femme sans maquillage... je pourrais ajouter : une vie sans humour.Je devrais nuancer en précisant qu'un visage féminin qui a du charme (et ils sont légion) peut tout à fait se passer de fard. Mais ceci est un aparté. Pour revenir à l'humour, celui-ci représente cette merveilleuse faculté que possède l'homme de se moquer des travers de sa condition. Il peut s'appliquer à tout, le bénin comme l'important. Il permet de diminuer dans une certaine mesure la colère, sans supprimer pour autant la critique ni le souvenir d'un fait déplaisant. En tout état de cause, je demeure fasciné par l'imagination infinie des professionnels du dessin et de la BD humoristiques et m'interroge à chaque fois : "Mais où vont-ils chercher tout cela?".(copyright Jean-Michel Cagnon)

  • La mer

    Aâââh, la mer, les images de vacances qui vous fouettent la figure pareillement à un coup de vent, les jeunes copines dont on était un peu épris sans trop le savoir, les parties de badminton sur le sable ou de 1000 Bornes sur la terrasse d'un cabanon, les baignades berçantes par temps calme ou stimulantes par mer agitée avec les plongeons sous les rouleaux... et puis plus tard le recommencement avec ses propres enfants puis petits-enfants et ce flux et ce reflux éternellement pareils mais qui cependant semblent chanter un autre chant, empreint d'une nostalgie et de regrets d'un temps perdu... Et malgré tout on s'y accroche, on la revit, on la revoit cette époque et on se dit qu'on est toujours jeune même si on sait que ce n'est pas tout à fait vrai. On bombe le torse et on se roule dans le sable au milieu des petits pour rire un bon coup... et puis on construit un château... la main est un peu ridée mais elle n'a pas oublié les gestes pour bâtir... Massage du sable entre les doigts de la main, message des vagues d'entre les voix du matin: "Mais non aujourd'hui est encore hier, tu es toujours un gamin sous l'immensité, continue de t'amuser avec les tiens et ne réfléchis plus, surtout ne réfléchis plus". Aâââh, la mer... (copyright Jean-Michel Cagnon)

  • La montagne

    Les montagnes sont les rides de la Terre. Gigantesques pour l'homme. Insignifiantes au regard du cosmos. La planète vue de loin révèle moins ses reliefs qu'une orange le grain de son écorce.La montagne est belle, je ne suis pas le premier à le déclarer. Non contente de témoigner du passé géologique de notre globe, elle apporte à celui-ci la variété infinie de ses paysages, depuis la modeste colline jusqu'aux sommets altiers qui fréquentent le ciel. Imaginerait-on et pourrait-on vivre sur une sphère intégralement plate et morne? J'avoue ressentir une préférence pour la petite ou moyenne montagne, qui ne m'oppresse pas comme sa grande soeur. Je ne suis pas non plus le premier à évoquer un parallèle entre les courbes terrestres et celles du corps féminin : dans un cas comme dans l'autre l'harmonie et le charme priment de même que les changements d'humeur. Et dans un cas comme dans l'autre on est amené, sous le coup de l'émotion esthétique, à vouloir immortaliser les desseins artistiques et les dessins arrondis de dame nature. Au risque de choquer certains, j'oserais même suggérer que l'aquarelle ou le dessin d'un paysage, exécuté sur le site avec application, est une communion extatique. Une fois l'apaisement revenu, on réalise qu'on ne possède jamais complètement l'autre, et c'est tant mieux. (copyright Jean-Michel Cagnon) En savoir plus   http://gite.omblezebouaches.free.fr/

  • La nuit

    "Se coucher tard nuit" comme disait Raymond Devos, une plaisanterie brève et très fine, bien dans le style du génial comique. Seulement ce n'est pas vrai pour tout le monde. A condition que cela ne soit pas coutumier, se coucher tard est bénéfique. On peut avoir le sentiment qu'en allant tôt au dodo on abrège sa vie. La nuit est cette étape merveilleuse de la journée où les tensions s'apaisent, l'esprit s'éveille à autre chose que le banal quotidien, les coeurs se rapprochent, la porte est ouverte vers l'impossible et les rêves les plus fous. Certes la culmination de tout cela aboutit à la fête, ses couleurs, ses lumières, l'allégresse qu'elle suscite encore que... l'histoire du clown triste n'est pas fausse non plus. Et puis, soyons réaliste, la nuit peut aussi se révéler vecteur d'angoisse quand le malade a la sensation que sa douleur - physique ou mentale - s'accroît en même temps que l'obscurité.Il nous faut donc relativiser et, comme Rameau dans son célèbre Hymne à la Nuit, savoir (quand cela nous est loisible) apprécier le "calme enchantement de son mystère et la douceur de l'ombre qui l'escorte".(Copyright Jean-Michel Cagnon).

  • La ville

    Il y a l'homme, son vêtement, sa maison, lesquels constituent sa première et sa deuxième protection. La ville est le rassemblement des deuxièmes couvertures des humains.La ville est le reflet des existences des individus passés et présents, qui l'ont conçue et qui l'habitent. Je ne veux pas dire par là qu'une ville laide caractérise celles et ceux qui l'occupent, pas plus que des personnes qui résident dans une jolie cité sont obligatoirement des gens recommandables. Je suggère simplement que le patrimoine bâti et l'ordonnancement des constructions ainsi que leur état de conservation témoignent d'heures fastes ou moins fastes des villes ainsi que de la priorité de ces dernières accordée à la culture, au commerce, à l'industrie... Par ailleurs le terme "ville" demeure vague dans sa signification car il peut désigner une vaste métropole, mais aussi un bourg de campagne, ainsi dénommé par les gens du village d'à côté.Enfin il faut noter que, pareillement à un être humain, on peut aimer ou haïr une ville, selon la perception que l'on en a, ou les circonstances de la vie au cours desquelles on fraie avec elle. C'est ainsi par exemple que, pour ce qui me concerne et pour ce qui est de Paris, la ville des villes, mes rapports avec cette cité ont été si changeants. On s'en apercevra à la lecture de mes écrits de différentes dates. La ville peut par conséquent être qualifiée d'entité vivante et à ce titre, bien des poètes l'ont adulée ou maudite. Ville : catalyseur de nos sentiments et de nos ressentiments?(copyright Jean-Michel Cagnon).

  • L'arbre

    Le Bon Dieu a inventé l'arbre pour que les hommes puissent s'appuyer contre lui quand ils sont fatigués. Il a pensé aussi que les arbres prodigueraient de l'ombre aux alentours afin de tempérer l'ardeur du soleil. "Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front" a-t-il dit à l'homme. Puis, magnanime, il a ajouté "En te reposant quelques minutes sous un chêne, tu te feras tout de même moins suer".En inventant l'arbre, Dieu s'est aperçu qu'il pouvait encore servir à bien d'autres choses :- le bois pour se chauffer quand il n'est plus temps de suer, pour bâtir toits ou navires.- la branche pour fagoter et lier, pour grimper et guetter.- l'écorce pour tanner, pour soigner les bobos, pour faire des bouchons qui conservent le vin.- la fleur pour le régal de l’œil.- le fruit pour le régal du ventre.- la feuille pour purifier l'air quand elle vit, pour enrichir la terre quand elle meurt.L'arbre c'est un peu le Bon Dieu sur terre. D'ailleurs un arbre, cela ne ressemble-t-il pas à une grande main qui protège?(copyright Jean-Michel Cagnon).

  • Les trains

    Les locomotives à vapeur ne sont pas mortes; elles sont parties pour leur plus beau voyage: celui du souvenir... Souvenirs, souvenirs... cela fait plus de 60 ans que j'existe et bien des choses ont changé. Par exemple les trains. Pas en mieux. Devenus banals et anonymes... Ils filent plus vite mais ne sont pas toujours à l'heure. "Veuillez nous excuser de notre retââârd!" entend-on souvent dans les gares. Bon, stop, renversons la vapeur et parlons de ce qu'il y a de beau dans le train. Me voici à Paris dans les années 50, sur un pont routier enjambant un extraordinaire faisceau de voies...Par ci par là quelques vaillantes machines à vapeur, fières et hautaines. Puis-je reconnaître une Mountain 241 P presque aussi performante qu'une motrice électrique? Peut-être vais-je côtoyer l'unique Baltic 232 U1 conçue par l'ingénieur Marc de Caso, ou encore l'extraordinaire Niagara 242 A1, la machine la plus puissante d'Europe (6000 CV), chef d'oeuvre du génial thermodynamicien André Chapelon?J'aperçois aussi de modestes locos diesel travaillant en double traction du fait de leur force limitée. Enfin voici, superbes symboles du modernisme, les fabuleuses locomotives électriques, discrètes malgré tout dans leur puissance reconnue...Toutes ces locos sont les honorables ancêtres des trains actuels, moins poétiques assurément pour moi, mais magnifiques porteurs de rêves pour les enfants d'aujourd'hui...(copyright Jean-Michel Cagnon).

  • Maroc 2009

    Trente ans... un peu plus de trente ans même que je n'avais plus mis les pieds au Maroc, terre de mon enfance.  2009 : j'y suis revenu... retour à l'aide d'un Tour Operator...Je m'étais préparé psychologiquement à beaucoup de changement. Mon pays n'est pas mon pays. Il poursuit sa vie et moi la mienne. Pourtant nous nous sommes reconnus. Je me rappellerai toujours cette première soirée. Atterrissage sur le tarmac de Marrakech. Souffle d'air chaud africain dès la descente d'avion. Hôtel agréable avec piscine où s'ébattaient des baigneurs... impensable en France en novembre... Retour sur Rabat... la rue de mon domicile... les habitants de notre appartement se souvenaient de la famille Cagnon... impensable mais véridique...Visite de Meknès et Fès, les deux autres villes impériales... patrimoine architectural typique de l'Orient,avec un caractère propre à chaque cité... Mille et une visions précisément de l'Orient, mille et une senteurs, mille et une rumeurs, mille et un souvenirs qui vous bousculent amicalement. Oh, ce n'est pas non plus le paradis (ça n'existe pas ici-bas) : la misère, les bidonvilles, le travail des enfants, allez j'arrête... Mais le changement s'est annoncé aussi... en mieux, le statut de la femme, l'émergence d'une classe bourgeoise, inexistante à mon époque, la liberté d'expression, la scolarité intensifiée en ville et dans le bled, allez je ne peux pas tout raconter. Et par-dessus tout ça, on nous a donné en étrenne un guide remarquable, attentionné et commentant son pays objectivement, sans tomber dans le cliché carte postale... Manque de chance, j'avais emporté un appareil photo défectueux avec des fuites côté chambre noire. Beaucoup de vues ratées, la pellicule partiellement voilée. Alors je les ai quand même gardées et avec de surcroît les images enregistrées dans ma tête, j'ai exécuté les dessins suivants que je partage volontiers avec vous.(copyright Jean-Michel Cagnon).

  • S comme solitude

    ... mais au bout du compte on est toujours tout seul au monde. Eh bien oui, et dans le fond ce n'est pas plus mal.L'état fusionnel dont certains rêvent - et en particulier les amoureux "victimes" du coup de foudre - n'est qu'une chimère. La solitude est intrinsèquement liée à notre condition humaine. Sans elle, impossibilité totale d'être une personne, déterminée, capable de choix, dans la limite bien entendu de son champ d'action. Car si nous sommes réellement seuls, nous ne sommes en revanche pas totalement libres. Un enfant, fût-il rassuré et choyé à l'excès, demeure seul. Il lui faut, dès le plus jeune âge de raison, affronter ses peurs et ses frustrations. Ce n'est jamais aussi rose qu'on le souhaiterait.D'où la recherche, légitime, de la compagnie en vue d'un mieux-être, pour oublier son nombril et s'occuper de l'autre, voire l'aimer. De cette façon on rompt l'isolement et on diminue la solitude. Laquelle solitude est bénéfique car elle nous motive au plus profond de nous-même pour vivre pleinement notre vie. J'ai la joie consciente d'avoir un corps et un esprit, d'être en mesure de jouir de mes décisions (sentir une fleur fraîchement cueillie ou partir en Amérique). Mais j'ai aussi la tristesse non moins consciente d'avoir à faire face à mes démons. Blanc et noir, c'est le "domino" de la vie... Copyright Jean-Michel Cagnon